Lorsque vous envisagez de séjourner à l'étranger pour plusieurs mois, vous ne pouvez pas toujours vous procurer vos traitements sur place. L'Assurance Maladie vous permet une délivrance de médicaments pour plusieurs mois, selon une procédure dérogatoire strictement encadrée.
En dehors du cadre de cette autorisation, votre traitement ne sera pas pris en charge (que vous régliez son montant ou que vous demandiez un tiers-payant).
Pour bénéficier d'un remboursement, il faut donc vous y prendre à l'avance lors de vos préparatifs en suivant la procédure décrite ici.
Nous souhaitons vous faciliter votre visite à la pharmacie. Vous trouverez ici des informations supplémentaires pour rendre plus simple et plus agréable votre dialogue avec le pharmacien.
Ne vous est-il jamais arrivé de trouver dans un colis acheté par correspondance, un bulletin promotionnel pour un imprimeur en ligne, une enseigne de vente par correspondance de vêtements ou de photos ?
Aujourd'hui, un phénomène plus inquiétant est dénoncé par notre profession. Quelques leaders de la vente en ligne dans des domaines très variés distribuent des flyers pour l'achat de médicaments en ligne.
Cette pratique est autorisée en France pour les pharmacies "de brique et de mortier" qui peuvent vendre en ligne des médicaments dans le prolongement de leur activité.
Ces enseignes en ligne vous laissent croire qu'elles sont françaises et établies en toute légalité. Le principal site visé correspond à une plateforme située en Hollande, tenue par un géant de la vente par correspondance. Pas de pharmacie physique, a fortiori pas en France, qui vous livre en point relais colis...
Nous sommes à votre disposition pour tout conseil et service de garde (continuité des soins) toute l'année, 24h/24, 7j/7 et 365j/an.
Certains vous proposent peut être un prix légèrement inférieur, mais pour un service à quel prix ?
L'essentiel n'est pas de convaincre mais de donner à réfléchir !
La prise de certains médicaments multiplie par deux à cinq le risque d'accident ! Triangulaires comme les panneaux routiers indiquant un danger, 3 nouveaux pictogrammes de couleurs différentes, imprimés sur les emballages des médicaments, informent les conducteurs des différents niveaux de risque liés à leur prise.
Environ 10 % des accidentés de la route auraient pris, avant de se mettre au volant, un médicament susceptible d'altérer leur aptitude à la conduite. Forte de ce constat, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et produits de santé (ANSM) a obtenu la mise en place, en 1999, d'un pictogramme (voiture noire dans un triangle rouge) signalant les médicaments présentant un risque potentiel lors de la conduite d'un véhicule ou lors de l'exécution de tâches nécessitant une attention soutenue ou le respect de consignes de sécurité (scie électrique, tronçonneuse...).
Aujourd'hui, l'Agence a demandé aux laboratoires pharmaceutiques de compléter cette signalétique en indiquant trois niveaux de risque.
Pour le niveau 1 (médicaments contre le rhume, la toux...), le pictogramme sur fond jaune indique : « Soyez prudent, ne pas conduire sans avoir lu la notice. » Le niveau 2 (antidépresseurs, antidouleurs, tranquillisants, médicaments contre le diabète, l'épilepsie...), signalé sur fond orange, est suivi de la mention : « Soyez très prudent, ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé. » Le message attaché au niveau 3 (collyres provoquant une dilatation de la pupille, hypnotiques, neuroleptiques, somnifères...) déconseille formellement l'usage d'un véhicule. Le panneau sur fond rouge est suivi de l'avertissement : « Attention, danger : ne pas conduire, pour la reprise de la conduite, demandez l'avis d'un médecin. »
L'ANSM insiste sur le fait qu'il n'y a pas que la prise de tranquillisants, neuroleptiques et autres somnifères qui peut être dangereuse. Nombreuses sont les spécialités pharmaceutiques destinées à lutter contre des troubles passagers (allergie, douleur, infection...) ou les traitements de maladies chroniques (hypertension, diabète...) qui, outre les risques de somnolence, peuvent altérer les capacités de jugement, diminuer la rapidité des réflexes, gêner la vue, voire rendre euphorique ou agité.
Ces nouveaux pictogrammes seront progressivement apposés sur les boîtes des médicaments concernés au cours des prochains mois. Par ailleurs, il appartient aussi et surtout aux médecins et aux pharmaciens de prévenir les patients des effets possibles d'un médicament sur leur conduite, qu'il soit vendu avec ou sans ordonnance.
L'ANSM recommande de ne pas utiliser de cigarette électronique : Voir l'article de presse